Pour notre partenaire, le mélange de teinte
inopiné est un défaut intolérable.
C’est le point de départ du Gravêne.
Des déchets de couleurs
—
A.Schulman est une industrie leader de plasturgie, spécialisé dans la coloration du polyethylène. Réduit en poudre pour assurer un meilleur conditionnement, les conduits de la chaîne peuvent garder quelques traces des plastiques précédents.
Afin d’assurer une teinte irréprochable, l’usine jette systématiquement les 100 premiers kilos de chaque production. Cette marge de sécurité génère chaque mois jusqu’à 10 tonnes de rebus.
Dans notre atelier, cette poudre est mise dans une machine qui la transforme en spaghettis de plastique liquide. Un moule unilatéral recueille la matière en fusion, faisant s’opposer une face intérieure maitrisée et confortable avec une surface extérieure irrégulière portant le récit de son procédé de fabrication.
Deux industries, deux piètements.
Un piètement en chêne français...
—
Pour la fabrication de ses tonneaux, NT Bois utilise du chêne d’exception issu des forêts plantés par Colbert. Lors du délignage, certaines parties, trop fines pour servir de douelles finissent en bois de chauffage. Le piètement du Gravêne 6.7 a été dessiné pour s’immiscer dans ces petites chutes et sauver ces morceaux de chêne bicentenaire.
... et un autre en acier pour l'extérieur
—
La découpe de tubes dans les serrureries industrielles génère systématiquement une chute, souvent trop courte pour être vendue. Leur dimensions sont parfaites pour faire un pied. Ils sont ensuite thermolaqués et sertis dans une platine de plastique, faisant du Gravêne un siège aussi confortable dehors que dedans.
Issus de couleurs toujours
changeantes et mélangées à l’envie,
chaque Gravêne est unique.
